Les principes de l'éducation                

 




Pour être un bon maître et bien se faire comprendre de son chien, il faut essayer de se

mettre à sa place et non pas d'exiger que ce soit lui qui se mette à la nôtre ;

pour communiquer avec lui, il faut donc adopter un langage commun.

Or, bien évidemment, les mots ne suffisent pas, car, en moyenne, le chien n'en comprend pas plus d'une centaine.

Il faut donc combler les manques, c'est-à-dire également communiquer avec lui, par les gestes et par l'intonation de la voix.







Une Communication Non Verbale




C'est ce qu'on appelle la communication non verbale, dans la mesure où elle ne s'exprime pas uniquement

par des mots, mais par un ton, une mimique, qui en dit beaucoup plus long au chien que de simples paroles.

Cet exemple nous démontre qu'il est très exactement comme nous lorsque nous disons que quelqu'un qu'on connaît

à peine : "celui-là, je ne peux pas le sentir". On ne sait pas réellement pourquoi. Mais c'est ainsi.

On ne le supporte pas, parce qu'au travers de ses gestes, de son comportement, il nous est antipathique. C'est

en générale réciproque. Et ça le chien le comprend. C'est d'ailleurs amusant à constater.

Quand le maître "n'accroche" pas avec une autre personne, ce n'est pas parce qu'il sera bien élevé avec elle qu'il sera

sera dupe. Fin observateur, habitué au comportement de son maître, il flairera tout de suite, à son comportement, sa voix,

qu'il n'aime pas son interlocuteur et il grognera ou aboiera.

C'est donc la communication non verbale qui est essentielle chez le chien.

Ceci étant établi, voyons maintenant de quelle manière il nous comprend et perçoit notre comportement.

 




Il y a d'abord la voix. Une voix grave signifie pour lui l'autorité, comme la voix du père

qui grognait lorsqu'il faisait une bêtise étant chiot.

C'est à cette voix qu'il obéit le mieux, car il comprend que c'est "du sérieux".

En revanche, une voix aigüe n'a pas le même effet. C'est tout le contraire.

Les sons aigüs rappellent le cri de la proie, le chant de l'oiseau, le miaulement

du chat, le cri de la souris, la vois de l'enfant que est son compagnon de jeu.

Ca l'excite plus que tout autre chose, et l'agace.

Enfin, une voix hésitante l'invite à ne pas obéir. Dans ce cas il ne prend pas l'ordre

au sérieux. Donc lorsqu'on parle à son chien, l'intonation fait toute la différence

et c'est la seule chose qu'il comprenne. A preuve : quand on parle ce langage au chien

quand on lui donne des diminutis "idiots" le chien frétille de la queue au comble de la joie.

Pourquoi ? Parce que le ton sur lequel on s'adresse à lui, les diminutifs qu'on emploi

sont complètement différents d'une banale conversation. Il saisit cette différence.

Il la comprend d'autant mieux que ces diminutifs sont ridicules et qu'il sont donnés sur un ton amusé

qui permet au chien de detecter la joie de son maître. C'est donc un langage en soi.

 




La Caresse




Le chien comprend aussi nos gestes. Et surtout la caresse.

Mais il y a "caresse" et "caresse" et il faut faire le discernement. En voici les clés :

La caresse sur la tête est une caresse d'autorité. C'est comme de tapoter la tête d'un enfant.

La caresse sous le cou, près du poitrail, est une caresse maternelle. Une caresse d'amour.

La caresse sur l'encolure ressemble aux félicitations du maître à l'élève.

C'est lui dire "c'est bien, tu as bien travaillé"

La caresse sur le dos est un encouragement.

La caresse sur le ventre équivaut au bercement du bébé qui pleure. De la sorte, on apaise son chien.

On peut aussi le tapoter. Tapoter son chien sur le dos c'est une invitation amicale

à aller jouer ou travailler. Cela veut dire pour le chien : "allez mon vieux, on y va !"

Tapoter sur les flancs ou les épaules, c'est la bourrage de deux copains. Toucher son flanc avec le genou

c'est une présentation. C'est tendre sa carte de visite : "je suis untel et toi ? comment t'appelles-tu ? "

Les intonations comme nos gestes, nos caresses, nous permettent de communiquer avec le chien,

sans oublier les mots, bien sûr, et l'amour qu'il nous porte. Et puis aussi l'habitude de vivre ensemble,

car faute d'être fin psychologue, le chien est un extraordinaire observateur. Rien ne lui échappe.

Pas plus notre joie que notre tristesse.







Le Dictionnaire Du Chien




Un chien n'a pas qu'un seul maître, il vit au sein d'une famille et comme il faut qu'il

obéisse à tous les membres de la famille, ceux-ci doivent adopter le même langage

pour lui donner un ordre. En effet, si Alexis dit "Ici" pour appeler le chie, si Adeline dit

évient", si Gwendoline dit "aux pieds" le chien n'aura pas fini de se poser des questions

sur ce qu'on lui demande. Un vrai casse-tête chinois. Et le temps qu'il comprenne,

il y a tout lieu de croire qu'il aura reçu quelques coups de pieds aux fesses.

Vous devez donc employer un langage commun et l'apprendre, si possible avant d'acceuillir le chien.

Vous devez également éliminer tous les mots que se ressemblent trop et qui peuvent créer

confusion comme le fammeux "ici" et "assis" surtout si elle s'appelle Sissi ! Conservez

éassis" mais remplacez "ici" par "viens". Tout cela est l'affaire d'une soirée; réunissez-

vous en famille et en l'espace de deux petites heures, cous aurez fait le tour de la question.

Il est même amusant de se livrer à ce petit jeu. Une fois le dictionnaire du chien mis au point,

il faat se jurer "coix de bois, croix de fer si je mens je vais en enfer" qu'on tiendra ce langage,

ce qui n'est pas évident, car il est agaçant et même irritant de conserver toujours le même mot,

parce que nousavons l'habitude et un certain plaisir à changer notre vocabulaire. Mais enfin....

 

 




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